Dominique Pelicot n’est pas dans le box des accusés. «J’ai été avisé qu’il refusait son extraction», n’a pu que constater ce lundi matin le président de la cour criminelle du Vaucluse, Roger Arata, alors qu’avocats, journalistes et coaccusés laissés libres avaient rempli la salle d’audience du palais de justice d’Avignon. Gisèle Pelicot est là, elle aussi, entourée par ses deux avocats, mais sans ses trois enfants. L’avocate de Dominique Pelicot, Béatrice Zavarro, avait prévenu en amont de l’audience : son client, jugé avec 50 autres hommes pour «viols» et «agressions sexuelles» sur son ex-épouse, n’est toujours pas en état de comparaître. Il souffrirait d’un «calcul rénal, d’une infection rénale et d’un problème au niveau de la prostate», a précisé le président de la cour, qui n’en sait pas beaucoup plus.
D’où sa décision, après consultation des avocats, de suspendre l’audience jusqu’à mardi matin, le temps qu’une expertise médicale détermine si le septuagénaire est en état de suivre les débats. Et, dans le cas contraire, dans combien de temps il le sera. Les résultats devraient être connus ce lundi soir. «Tant que nous n’avons pas cette expertise, nous ne pouvons pas nous positionner» sur la suite, a résumé Roger Arata, qui n’avait pas exclu, la semaine dernière,