Il y a longtemps, Kim Kardashian adorait Paris. A chaque fois qu’elle venait pour la Fashion Week, elle se promenait dans les rues, parfois au milieu de la nuit, faisait du lèche-vitrine et allait boire un chocolat chaud. C‘était à l’époque où elle marchait encore seule et n’avait pas peur. Mais depuis 2016, c‘est terminé. Il n’y a qu’à la voir entrer dans cette cour d’assises où elle est attendue par 490 journalistes accrédités pour l’occasion, guettée par un public qui a fait la queue dès l’aube et, sans doute, un peu redoutée par une brochette de vieux malfrats qui comparaissent pour son braquage, il y a près de dix ans.
Entourée d’une nuée de gardes du corps, la star américaine prend place dans le box des parties civiles. Sa mère, Kris Jenner, le visage dévoré par de grosses lunettes noires, sa chargée de communication et son avocat américain la rejoignent. Pendant plusieurs heures, la reine des influenceuses va raconter cette nuit du 2 octobre 2016, quand un commando s’est introduit dans sa résidence hôtelière de luxe du VIIIe arrondissement pour lui dérober 9 millions d’euros de bijoux (jamais retrouvés).
Mais passé le «hello»