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A la barre

Procès du braquage de Kim Kardashian : «Je vous pardonne ce qui s’est passé, mais ça n’enlève pas le traumatisme que j’ai vécu»

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La cour d’assises de Paris a écouté, ce mardi 13 mai, le témoignage de la star américaine, partie civile dans le procès des «papys braqueurs» qui ont dérobé ses bijoux en 2016 dans un hôtel de la capitale. Pendant plusieurs heures, elle a raconté sa nuit de «terreur» avant d’accepter les excuses du principal accusé.
Arrivée de la célébrité américaine Kim Kardashian à la cour d'assises de Paris pour le procès des «papys braqueurs», mardi 13 mai. (Adnan Farzat)
publié le 13 mai 2025 à 20h35

Il y a longtemps, Kim Kardashian adorait Paris. A chaque fois qu’elle venait pour la Fashion Week, elle se promenait dans les rues, parfois au milieu de la nuit, faisait du lèche-vitrine et allait boire un chocolat chaud. C‘était à l’époque où elle marchait encore seule et n’avait pas peur. Mais depuis 2016, c‘est terminé. Il n’y a qu’à la voir entrer dans cette cour d’assises où elle est attendue par 490 journalistes accrédités pour l’occasion, guettée par un public qui a fait la queue dès l’aube et, sans doute, un peu redoutée par une brochette de vieux malfrats qui comparaissent pour son braquage, il y a près de dix ans.

Entourée d’une nuée de gardes du corps, la star américaine prend place dans le box des parties civiles. Sa mère, Kris Jenner, le visage dévoré par de grosses lunettes noires, sa chargée de communication et son avocat américain la rejoignent. Pendant plusieurs heures, la reine des influenceuses va raconter cette nuit du 2 octobre 2016, quand un commando s’est introduit dans sa résidence hôtelière de luxe du VIIIe arrondissement pour lui dérober 9 millions d’euros de bijoux (jamais retrouvés).

Mais passé le «hello»