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A la barre

Procès d’un député ex-RN pour des propos racistes : «Dans le binational, il y a des choses dangereuses»

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Daniel Grenon était jugé ce jeudi 17 avril au tribunal judiciaire de Sens (Yonne) après avoir estimé qu’un «Maghrébin n’a pas sa place dans les hauts lieux de l’Etat». Sans surprise, le parlementaire a plaidé le malentendu.
Daniel Grenon, dans la salle des Quatre-Colonnes, à l'Assemblee nationale, le 23 octobre 2024. (Arthur N. Orchard/Hans Lucas. AFP)
publié le 17 avril 2025 à 19h42

Comme s’il ne comprenait sincèrement pas ce qui lui est reproché. Poursuivi notamment pour des injures racistes, Daniel Grenon, élu non inscrit après avoir été exclu du Rassemblement national (RN), s’est noyé dans de laborieuses élucubrations ce jeudi 17 avril devant le tribunal correctionnel de Sens, dans l’Yonne, qui devait juger l’une des nombreuses «brebis galeuses» du RN époque dissolution.

A l’entre-deux tours des élections législatives anticipées, nombre de candidats du parti de Marine Le Pen enchaînaient ce que certains qualifient pudiquement de «dérapages» : des remarques racistes, sexistes, xénophobes ou homophobes qui mettent à mal les tentatives de lissage de l’image du parti d’extrême droite. Libération a d’ailleurs enquêté sur nombre de ces candidats. Parmi eux, le député sortant du RN Roger Chudeau