Husamettin Dogan se lève, claudiquant, son masque chirurgical bleu toujours plaqué sur le visage. «Avec tout le respect que je vous dois à vous et tous les jurés, à toute cette cour, j’ai jamais voulu faire du mal à cette dame.» Quelques mots, brefs, suivis d’un long silence avant que la cour d’appel de Nîmes ne se retire pour délibérer, peu après 14 heures.
C’est pour répondre à ce déni de responsabilité invariant depuis sa condamnation à neuf ans de prison le 19 décembre 2024, que l’avocat général, Dominique Sié, a demandé une peine alourdie de douze ans de réclusion. C’était déjà, relève-t-il, ce qui avait été requis en première instance. «Avec le recul, avec le positionnement de monsieur Dogan dans toute sa