Ce fut une journée à désespérer pour les victimes de Joël Le Scouarnec. Une journée où tout ne fut qu’acronymes, dilution, amnésie, et dénégations piteuses. Ne sont restés dans la besace que quelques mots honorables, ceux d’Annie Podeur, 68 ans, en poste au ministère de la Santé à compter de 2007, et qui a concédé, non sans l’aide active d’un avocat de parties civiles : «Je présente des excuses aux victimes ainsi qu’à leurs familles. L’organisation des soins n’a pas permis de déceler le comportement criminel d’un praticien en poste à l’hôpital.»
En effet, à compter de sa