Il y a ceux qui «se sont faits les porte-voix» de leurs clients éparpillés à Sète, en Grèce, à Toulouse, partout où leur «bourreau» Joël Le Scouarnec n’est pas, «ces spectres qui hantent la salle d’audience, et dont l’absence résonne». Il y a ceux qui ont rudoyé le chirurgien de Jonzac, 74 ans, «ce pédocriminel insatiable», homme de peu de mots, à l’empathie atrophiée, qui écoute, le regard aussi perçant que vide. Il y a ceux qui ont remercié la justice pour ce procès prototype, «gigantesque et intimidant, mais tellement utile». Et ceux qui l’ont brocardé, pour sa «violence institutionnelle et sa cécité». Il y en a enfin, beaucoup plu
A la barre
Procès Le Scouarnec : «Ce dossier est celui de la perversion chimiquement pure»
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Les avocats des parties civiles ont rendu hommage, depuis mardi, à leur clients victimes de Joël Le Scouarnec. (Theophile Trossat/Libération)
par Willy Le Devin
publié le 22 mai 2025 à 19h07
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