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Justice

Procès Le Scouarnec : «Notre client a le droit de sortir du déni du viol, ainsi qu’à la repentance»

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Les deux avocats du chirurgien pédocriminel ont plaidé, ce lundi 26 mai, devant la cour criminelle du Morbihan, tentant de faire valoir les aveux «exceptionnels» de l’accusé. Le verdict est attendu mercredi.
Maître Maxime Tessier, avocat de Joël Le Scouarnec, à la cour criminelle de Vannes (Morbihan), le 24 février 2025. (Théophile Trossat/Libération)
publié le 26 mai 2025 à 17h54

L’idée d’une quête. C’est ce qu’ont plaidé vaille que vaille les deux avocats de Joël Le Scouarnec, ce lundi 26 mai, devant la cour criminelle du Morbihan, en clôture de trois mois d’un procès dantesque. La quête de l’humanité perdue de leur client, chirurgien pédocriminel compulsif, qui a laissé 299 victimes, agressées entre 1989 et 2014, dans l’hébétude et la désolation. Quand et comment cet homme quelconque a-t-il pu «s’isoler et sombrer dans une hypersexualité tyrannique», jusqu’à être gouverné par ses «fantasmes envers les enfants, envahissants, irrépressibles», s’interroge le premier, Me Thibaut Kurzawa ?

La démonstration commence par un mystère, celle de l’enfance de