Mais qui est vraiment Alexandre Djouhri, que la présidente invite ce lundi après-midi 20 janvier, à s’approcher à la barre ? Costume noir et baskets noires, chemise blanche et cravate, présenté depuis des lustres dans la presse comme un sulfureux personnage, richissime intime des princes et des patrons, revêtu du costume de l’intermédiaire de grands contrats internationaux et lucratifs, l’intéressé ne fait rien pour démentir la légende.
Omniprésent dans l’affaire du financement libyen supposé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, il est jugé pour une ribambelle de chefs, de la «corruption» au «faux» et au «trafic d’influence» en passant par la «complicité» et le «recel de détournement de fonds publics», le «blanchiment en bande organisée de la fraude fiscale commise par Claude Guéant» et, pour finir, «l’association de malfaiteurs». Pour résumer, Djouhri est poursuivi pour avoir contribué au versement de 500 000 euros à Claude Guéant, et pour avoir joué, selon les juges, un rôle actif dans l’évaporat