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A la barre

Procès Sarkozy : pour les avocats de la défense, «on n’a pas retrouvé d’argent libyen dans la campagne» présidentielle

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Procès Sarkozy : l'ancien président face à la justicedossier
Mardi au tribunal de Paris se sont achevées les plaidoiries dans le cadre de l’affaire du financement de la présidentielle de 2007 en faveur de l’ancien président. Dans une ambiance tendue, ses avocats ont réclamé sa relaxe et affirmé qu’il n’existait pas de «pacte de corruption».
L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, au procès du financement présumé de sa campagne présidentielle de 2007. A Paris, le 5 février 2025. (Denis Allard/Libération)
publié le 8 avril 2025 à 20h30

«Je veux la vérité, a dit Nicolas Sarkozy en reprenant la parole à la fin de l’audience. Le contexte médiatique et politique actuel est détestable. Je ne vais pas faire de politique ici. Je veux défendre mon honneur.» Quelques mots de l’ancien président, et voilà terminé le dernier jour du procès du financement libyen supposé pour sa campagne présidentielle de 2007. Ce mardi 8 avril était consacré aux plaidoiries de ses avocats et l’heure est grave. A 70 ans, Sarkozy risque dix ans de prison pour «association de malfaiteurs», «corruption» et «recel de détournement de fonds publics», 375 000 euros d’amende et jusqu’à cinq ans de privation des droits civiques.

Avant le début de l’audience, cela badine. Dans le brouhaha, l’écrivaine Yasmina Reza papote avec le fils de l’ex-président, Pierre Sarkozy, assis à côté de son oncle Guillaume Sarkozy. Son autre fils Jean s’est glissé en bout de rang. Carla Bruni fait la bise à Bettina Rheims, la photographe et femme de Jean-Michel Darrois, le premier à prendre la parole