Pour «apaiser» le pays et «défendre les libertés publiques», les partis de gauche avancent plusieurs propositions pour réformer la police. Le sujet s’est imposé politiquement ces dernières années avec la médiatisation de nombreuses affaires de violences policières et la poussée de la mobilisation militante. Le programme du Nouveau Front populaire présenté vendredi, prévoit, côté police, des mesures d’ampleur pour l’institution. Plusieurs d’entre elles, dont la mise en œuvre ferait certainement l’objet de vives résistances internes, figuraient dans le programme de la Nupes en 2022.
En cas de victoire aux élections législatives, les 30 juin et 7 juillet, l’alliance de la gauche annonce comme mesure immédiate l’interdiction des lanceurs de balles de défense et des «grenades mutilantes». Ces armes fréquemment utilisées dans les quartiers populaires et dans les manifestations ont éborgné et gravement blessé des dizaines de personnes ces dernières années. Le programme prévoit également de «démanteler» la Brav-M. La violence de cette unité de la préfecture de police de Paris, composée d’une ving