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Enquête Libé

PSG : contre titres de séjour et informations confidentielles, des policiers bienvenus au club

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Une enquête judiciaire met au jour un réseau de flics et d’agents de renseignement qui ont servi à l’ombre de l’équipe parisienne. En échange d’arrangements en tous genres, les fonctionnaires impliqués pouvaient obtenir des places VIP au Parc des princes et des goodies.
Dani Alves, Jean-Martial Ribes et Nasser al-Khelaïfi, au Parc des princes le 12 juillet 2017. (Stéphane Allaman/SIPA)
publié le 16 novembre 2022 à 18h00

Avant chaque match de foot important du Paris Saint-Germain (PSG) au Parc des princes, se déroule la même foire d’empoigne afin d’obtenir des places parmi celles réservées aux invités du club, dans la prestigieuse corbeille VIP du stade. Et, pendant des années, de nombreux policiers en activité ont contre toute attente réussi à décrocher le sésame, se glissant parmi les 224 privilégiés, pas un de plus, stars du showbiz, hommes politiques, personnalités de la télé ou dignitaires étrangers, réunis un verre à la main pour assister confortablement aux rencontres sportives.

Par quel miracle ces gardiens de la paix ou officiers de police judiciaire ont pu être admis dans le saint des saints du Parc des princes ? L’enquête tentaculaire menée par trois juges d’instruction parisiens sur les agissements d’une brochette d’intrigants à l’ombre du club de foot parisien est en train de démasquer un profond réseau de policiers, lié principalement à Malik Nait-Liman, un ancien agent de renseignement embauché au PSG et salarié jusqu’en 2022.

Recherche de documents judiciaires

La synthèse de 57 pages cosignée par la Direction générale à la sécurité intérieure (DGSI) et l’Inspection générale de la police nationale, consultée par Libération, souligne que des activités dignes d’une officine secrète auraient été menées à l’ombre du Paris Sa