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Accident

Puy-de-Dôme : quatre morts dans une avalanche au Mont-Dore

Quatre alpinistes sont morts ensevelis ce dimanche 25 février dans une avalanche survenue à 1 600 mètres d’altitude dans le massif du Sancy sur la commune de Mont-Dore (Puy-de-Dôme).
Les recherches pour retrouver les deux disparus ont été interrompues en fin d'après-midi. Photo d'illustration. (Nicolas Tucat /AFP)
publié le 25 février 2024 à 17h55

Une avalanche a enseveli plusieurs personnes, ce dimanche 25 février en début d’après-midi, au Mont-Dore, dans le massif du Sancy. Le parquet de Clermont-Ferrand a confirmé la mort de quatre personnes, retrouvées sous 4 mètres de neige. Trois autres ont été prises en charge par les secours.

L’avalanche a touché un groupe de randonneurs composé de neuf personnes, dont deux qui ont pu donner l’alerte. La catastrophe est survenue peu avant 13 h 30 dans le secteur du Val-d’Enfer, à 1 600 mètres d’altitude. Selon Sébastien Dubourg, le maire de la commune du Mont-Dore cité par le quotidien régional le Montagne, il s’agit d’un «site très raide où se cumule la neige. Ils étaient en haut et ont dévalé toute la pente. On les retrouvait en bas du couloir.»

«C’est une tragédie», décrit la préfecture du Puy-de-Dôme, expliquant que les sept victimes, «un groupe d’alpinistes accompagné d’un guide» étaient encordées au moment de l’avalanche et «ont été ensevelies» par le glissement du manteau neigeux. Selon la Montagne, les victimes sont membres du Club alpin français (CAF) de Vichy, accompagnées d’un guide. Elles participaient à une sortie en skis de randonnée quand la neige s’est effondrée.

Dans le groupe, «plusieurs d’entre eux avaient des balises» qui ont contribué aux recherches, selon la préfecture. «Parmi les survivants, une personne a été sauvée par son airbag, une autre parce qu’elle portait un détecteur», a précisé en conférence de presse Judith Husson, sous-préfète de Thiers. «Face à cette tragédie, on ne peut que demander la prudence en montagne», insiste la représentante de l’Etat. «Au Mont-Dore, en cette période de ski, c’est une tragédie que l’on n’aime pas vivre, reprend en écho Sébastien Dubourg. Même la montagne de basse altitude est dangereuse.»

L’avalanche s’est déclenchée un jour de fort enneigement sur le domaine skiable avec jusqu’à 50 centimètres de neige dure et compacte en altitude, selon le site spécialisé Ski Info. Mi-janvier, le peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) avait appelé les alpinistes à la prudence, après avoir récupéré un skieur emporté par une avalanche dans un contexte différent. «Prenez garde malgré le faible enneigement, des plaques à vent se déclenchent et peuvent provoquer des avalanches», prévenait son site Facebook.

Mise à jour : à 19 h 15 avec les éléments de la conférence de presse.