De Dahbia B., on ne retient rien. Ce n’est pas un jugement, ce sont les termes de Karine Jean, interrogée ce jeudi 23 octobre en qualité d’experte psychiatre ayant rencontré l’accusée quelques semaines après les faits. Elle, comme les deux autres professionnels qui l’ont suivie pour réaliser une contre-expertise, a conclu à une absence totale d’altération ou d’abolition du discernement. Et, pour la famille de Lola, 12 ans, violée, torturée et tuée le 14 octobre 2022, c’est un soulagement. Pour le public aussi, peut-être. Les expertises psychiatriques ne sont pas toujours comprises et une peine amoindrie, ou inexistante, pour Dahbia B. aurait probablement choqué
A la barre 
«Quelque chose de néfaste qui prend à la gorge» : au terme du procès du meurtre de Lola, les experts alertent sur la dangerosité de Dahbia B.
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Trois psychiatres ont acté ce jeudi 23 octobre au palais de justice de Paris que le discernement de l’accusée n’était ni altéré ni aboli au moment des faits. Après une semaine d’audience, ses motivations comme sa personnalité restent une énigme.
Delphine Daviet, la mère de Lola, arrive au palais de justice de Paris le 17 octobre 2025. (CARINE SCHMITT/Hans Lucas. AFP)
Publié le 23/10/2025 à 19h25
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