Il a perdu le perchoir de l’Assemblée nationale, mais Richard Ferrand est toujours président. Battu aux dernières législatives, celui qui fut très brièvement ministre d’Emmanuel Macron en 2017 a quitté ce fauteuil envié de patron des députés, qu’il occupa pendant près de quatre ans. Mais il préside depuis le 2 août la petite société qu’il vient de créer, Messidor, installée à Paris et dédiée au conseil, à la stratégie et à la communication. Selon le Télégramme, l’ex-élu du Finistère entend désormais se consacrer au privé et a refusé le poste de conseiller à l’Elysée que lui offrait le chef de l’Etat.
La République continue en tout cas de se montrer bonne fille avec son ancien dignitaire, au point de faire grincer quelques dents dans la police. Depuis qu’il n’est plus le quatrième personnage de l’Etat, Richard Ferrand bénéficie, selon nos informations, d’une protection policière et d’une voiture du ministère de l’Intérieur, prise sur les moyens du Service de la protection (SDLP), les anciens Voyages officiels. Deux équipes, constituées chacune d’un officier de sécurité et d’un conducteur de sécurité, se relaient en permanence à ses côtés. Les 1 260 officiers de sécurité du SDLP sont chargés de protéger les personnes menacées ainsi que les plus hauts représentants de l’Etat – les ministres ainsi q