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Rixes dans l’Essonne : «C’était une petite merveilleuse, elle n’était pas dans les problèmes»

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Les proches des deux adolescents tués en début de semaine dans l’Essonne décrivent des personnalités appréciées et respectées de leur entourage.
A Saint-Chéron dans l'Essonne, devant le collège de Lilibelle G. (Stéphane de Sakutin/AFP)
publié le 25 février 2021 à 12h41

Ils avaient seulement 14 ans, et ont tous les deux été poignardés lors de rixes dans l’Essonne, à quelques heures d’intervalle. Lilibelle G. a été tuée lundi d’un coup de couteau dans le ventre lors d’un affrontement entre deux groupes, non loin d’un collège à Saint-Chéron, dans l’Essonne. Transportée en urgence à l’hôpital du Kremlin-Bicêtre, elle a succombé à ses blessures quelques heures plus tard. Toumani D. a été touché au cœur le lendemain, lors d’une rixe impliquant une trentaine de jeunes de deux bandes rivales à Boussy-Saint-Antoine, toujours dans le département.

«Elle était toujours amusante, très gentille et souriait à la vie», mentionne la cagnotte en ligne en hommage à Lilibelle G. Benjamine d’une fratrie de quatre enfants, la jeune adolescente est née le 16 juin 2006, à Dourdan. Elle était élève de troisième et venait d’intégrer une classe-relais dans le collège Jean-Moulin, à La Norville. «Il était acté qu’elle avait besoin de ce type d’encadrement, prévu pour éviter le décrochage scolaire, et que cela pouvait lui permettre de rebondir», explique le rectorat de Versailles à Libération. Exclue de deux collèges en Essonne depuis son entrée dans le secondaire, elle faisait d’ailleurs l’objet d’un «suivi éducatif» d’un juge des enfants d’Evry, selon le parquet.

«Encore la veille de sa mort, je l’ai vu au collège, on a rigolé ensemble»

Ses camarades