«Sans cet homme, selon moi, Samuel Paty serait toujours dans sa classe.» La charge contre Abdelhakim Sefrioui est très lourde. D’autant que les policiers de la Sous-direction antiterroriste de la PJ (Sdat), entendus jusqu’ici, ont été très clairs : si l’assassin tchétchène du professeur d’histoire-géo, Abdoullakh Anzorov, a bien été brièvement en contact avec Brahim Chnina, auteur d’une première vidéo désignant l’enseignant à la vindicte, aucun élément n’atteste qu’il a visionné la deuxième vidéo haineuse postée le 11 octobre 2020, œuvre cette fois de l’agitateur islamiste, connu de longue date des services de renseignement. Mais c’est plus de quinze ans de passif que l’imam Hassen Chalghoumi est venu évacuer ce mercredi à la barre de la Cour d’assises spécialement composée de Paris. Placé sous protection policière depuis janvier 2010, le religieux a lui aussi subi une campagne de haine, orchestrée
A la barre
«Sans cet homme, Samuel Paty serait toujours dans sa classe» : la charge virulente de l’imam Chalghoumi contre le militant islamiste Sefrioui
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Hassen Chalghoumi, imam de Drancy (Seine-Saint-Denis), au palais de justice de Paris, le 4 novembre 2024. (Denis Allard/Libération)
par Willy Le Devin
publié le 27 novembre 2024 à 23h09
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