Parmi les trente victimes d’empoisonnements imputées à Frédéric Péchier, dont douze sont mortes, certaines auraient-elles pu être évitées ? Depuis le début du procès de l’anesthésiste de 53 ans, la question hante les esprits. Surtout celui de Jacques Pignard, anesthésiste-réanimateur à la polyclinique de Franche-Comté, où trois arrêts cardiaques inexpliqués sont survenus, entre avril et juin 2009, touchant directement deux de ses patients. «J’ai eu l’impression de tirer toutes les sonnettes, raconte le médecin retraité
A la barre 
«Si j’avais été plus entendu…» : au procès de Frédéric Péchier, les larmes d’un anesthésiste qui avait alerté
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L’émotion a saisi la cour, jeudi 2 octobre, face aux regrets du docteur Jacques Pignard, premier à donner l’alerte, en 2009, après trois accidents cardiaques inexpliqués à la polyclinique de Franche-Comté.
La polyclinique de Franche-Comté, où trois arrêts cardiaques inexpliqués sont survenus entre avril et juin 2009. (Marc Cellier/Libération)
Publié le 03/10/2025 à 10h22
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