C’est le tout premier procès dans une série de dossiers judiciaires qui se succèdent depuis deux ans en Ile-de-France, et que les autorités rattachent à des opérations d’ingérence étrangère – des étoiles de David bleues taguées sur des murs, en octobre 2023, aux têtes de cochon déposées le mois dernier devant des mosquées. A partir de ce mercredi 29 octobre, pendant trois jours, quatre hommes de nationalité bulgare vont être jugés, devant la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris, dans l’affaire des «mains rouges» retrouvées en mai 2024 sur le Mur des Justes du Mémorial de la Shoah, et dans plusieurs rues de la capitale.
Mircho A., 27 ans, Georgi F., 36 ans, et Kiril M., 28 ans, sont poursuivis pour association de malfaiteurs et pour «dégradations», avec les circonstances aggravantes qu’elles ont été «commises en réunion» et au motif d’une supposée «appartenance à une race, ethnie ou religion». Ils encourent sept ans de prison et 75 000 euros d’amende. Le premier, en cavale, ne sera pas sur le banc des pr