Maigret, Navarro, Julie Lescaut… Ou plus récemment, Alex Hugo, Candice Renoir ou encore Léo Matteï, brigade des mineurs. Toutes ces séries policières – et la liste n’est pas exhaustive – ont deux points communs. Premièrement, elles ont offert de copieuses audiences à TF1, France 2, France 3, qui les ont produites et diffusées. Deuxièmement, et voilà le nœud du problème, elles sont largement éloignées du réel et n’apportent aucune critique de l’institution policière qu’elles ont choisie comme terreau narratif. L’essentiel de la production française n’interroge pas les dérives des agents, les pratiques discriminatoires, les violences, la laborieuse prise en compte des violences sexuelles et conjugales, la politique du chiffre et les ordres fluctuants de la hiérarchie, la responsabilité des gouvernements successifs dans cette situation, etc. Bref, les séries policières françaises ne questionnent pas le rôle que joue et que l’on fai
Police, une question d'images (4/4)
Télévision : une autre série policière est possible
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Une scène de la saison 9 de la série policière «Candice Renoir», diffusée sur France Télévisions. (Fabien Malot/FTV)
par Ismaël Halissat
publié le 29 août 2021 à 11h35
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