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Terrorisme d’extrême droite : derrière une série d’arrestations et de saisies d’armes, le soupçon d’un vaste projet d’«actions violentes»

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Le Parquet national antiterroriste a annoncé qu’un suspect avait été mis en examen et placé en détention provisoire pour «terrorisme d’ultra-droite». Selon les informations de «Libération», cette interpellation n’est qu’une étape d’un dossier «d’association de malfaiteurs terroristes» plus vaste impliquant notamment un militaire et un ex-membre des forces de l’ordre.
Le suspect, âgé de 22 ans et résidant dans la Meuse, a été interpellé par la Direction générale de la sécurité intérieure. (Arthur Nicholas Orchard/Hans Lucas. AFP)
publié le 11 mars 2024 à 17h14

Des armes, des munitions, des explosifs et des projets de passage à l’action violente imprégnés d’idéologie d’extrême droite. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a interpellé vendredi 8 mars un suspect âgé de 22 ans résidant dans la Meuse pour des faits de «terrorisme d’ultra-droite». Il a été placé en détention provisoire et mis en examen, portant à cinq le nombre d’individus soupçonnés d’être impliqués dans cette enquête ouverte en septembre dernier pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle» et «infraction à la législation sur les armes et les explosifs en lien avec une entreprise terroriste criminelle», confirme à Libé le Parquet national antiterroriste (Pnat). Un dossier aux ramifications nationales et dont les acteurs pourraient avoir également constitué un réseau d’acheminement et de vente d’armes, révèle une source proche du dossier.

Le suspect meusien est pour sa part également soupçonné de la «préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes». Les services de renseignement le soupçonnent d’avoir participé à des discussions sur les réseaux sociaux dans lesquelles sont évoqués des «entraînements au combat et des projets d’actions violentes» en lien avec l’idéologie d’extrême droite