Un exemple vaut mille mots. Et Gabriel O. l’a bien compris. Devant le tribunal administratif de Versailles (Yvelines), ce détenu particulièrement surveillé a choisi, ce lundi 8 septembre, d’être pédagogue. Lors d’une audience en référé-liberté – à laquelle il assiste en visioconférence – pour contester son transfert de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) au nouveau quartier hypersécurisé de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), le Marseillais se permet courtoisement un «petit exemple» face aux magistrats. Il se lève et part éteindre la lumière de la cellule où il se trouve. Elle se retrouve, en pleine journée, immédiatement plongée dans la pénombre, malgré une fenêtre sur le côté.
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Comme une trentaine des 88 occupants du quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) de cette prison pour narcotrafiquants nouvelle génération, Gabriel O. a engagé une procédure contre ses conditions de détention et son déménagement forcé dans le Pas-de-Calais. Comme lui, la plupart de ses codétenus sont en dé