Le PSG a-t-il fait jouer ses réseaux jusqu’au sommet de l’Etat pour réduire la facture finale de l’achat de Neymar, lors de son arrivée en majesté dans le club parisien en 2017 ? C’est une des pistes désormais suivies par la justice.
Cette affaire est en réalité un nouveau tiroir du labyrinthique dossier découlant de la découverte d’une officine au sein du PSG, où apparaissait notamment un ancien flic de la DGSI. Ainsi, un rapport inédit signé de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), remis à des juges d’instruction parisiens le 21 novembre et consulté par Libération, détaille les éléments qui ont conduit les enquêteurs à élargir leurs investigations. Lesquelles, rebondissant jusqu’à l’Assemblée et l’Elysée, pourraient mettre plusieurs personnalités publiques en difficulté.
L’affaire portait au départ sur d’éventuelles interventions (obtention de titres de séjour, infos confidentielles…) demandées à des policiers par des membres de cette «cellule» parallèle au sein du PSG – une poignée de fonctionnaires et