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Justice

Trente ans requis contre Cédric Jubillar : «Le faisceau d’indices est une preuve»

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Battant en brèche les doutes semés par la défense, les avocats généraux ont estimé que la culpabilité de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme, ne faisait «aucun doute».

Cédric Jubillar dans le box des accusés au palais de justice d'Albi, le 22 septembre 2025. (Matthieu Rondel/Hans Lucas pour Libération)
Publié le 15/10/2025 à 18h43, mis à jour le 15/10/2025 à 21h09

Alors que la fin du procès de Cédric Jubillar approche, l’avocat général, Nicolas Ruff, culpabilise : «Est-ce que j’aurais pas dû lui mordre un peu plus les mollets ?» annonce-t-il dans son réquisitoire. En quatre semaines d’audiences, le peintre plaquiste accusé du meurtre de sa femme, Delphine Jubillar, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, n’a rien lâché. Pas un aveu. Malgré ses incohérences, il a martelé son innocence. Et si le parquet l’avait un peu plus malmené ? Le magistrat, tout compte fait, se rassure : «Ça aurait donné un bon moment d’audience, mais ça n’aurait servi à rien.» Même sans confessions, lui et son confrère, Pierre Aurignac, sont de toute façon parvenus à se forger u