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Bilan

«Uber Shit», rackets : policiers et magistrats marseillais face aux mutations du narcotrafic

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Si l’année 2024 a été marquée par une réduction du nombre d’homicides liés au trafic de stupéfiants, la bataille est loin d’être gagnée, ont reconnu le procureur de la République de Marseille et le préfet de police ce mardi 21 janvier.
Décombres laissés à la Castellane après une opération de police «Place nette», le 19 mars 2024. (Laurent Coust/ABACA)
par Stéphanie Harounyan, correspondante à Marseille
publié le 21 janvier 2025 à 17h03

Le procureur de la République de Marseille Nicolas Bessone et le préfet de police Pierre-Edouard Colliex avaient réuni la crème de leurs services respectifs ce mardi matin à Marseille. Une illustration visuelle de la mobilisation générale sonnée encore récemment par leurs ministres respectifs sur le front du trafic de drogue, dont il était question de dresser le bilan annuel. Des réseaux qui «continuent à pourrir la vie des habitants», a reconnu le préfet de police, tout en soulignant que «l’acharnement» des services de police en la matière fournissait quelques chiffres encourageants.

A commencer par le nombre de narchomicides dans le département : après une année 2023 catastrophique, qui s’était soldée par 49 morts, la guerre