Menu
Libération
Prisons

Un an après la mort de Robin Cotta, tué par un codétenu aux Baumettes, une marche blanche pour réclamer justice

Réservé aux abonnés

Alors qu’il était en détention provisoire à la prison des Baumettes à Marseille, le jeune homme de 22 ans avait été tué par un codétenu. A Sisteron, ce samedi 11 octobre, ses proches veulent honorer sa mémoire et dénoncent un défaut de surveillance.

Robin Cotta, 22 ans, a été tué par un codétenu à la prison des Baumettes de Marseille pendant sa détention provisoire. (Ludovic Marin/AFP)
ParStéphanie Harounyan
correspondante à Marseille
Publié le 11/10/2025 à 11h51

Le 9 octobre 2024, il y a presque un an jour pour jour, Robin Cotta, 22 ans, était tué par le détenu avec qui il partageait sa cellule dans la prison des Baumettes à Marseille. C’est pour lui rendre hommage, mais aussi pour «les droits de tous les prisonniers», que ses proches et soutiens se réunissent pour une marche blanche ce samedi 11 octobre à 14 heures à Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence), la ville dont le jeune homme est originaire.

Placé en détention provisoire pour un délit mineur – il avait présenté une fausse ordonnance pour tenter d’acheter un médicament à base d’opioïdes –, Robin Cotta est envoyé à la prison des Baumettes, section des arrivants, le 22 septembre 2024. Sa détention se déroule sans difficulté particulière, jusqu’à ce que le 4 octobre, on le change de cellule. A plusieurs reprises les jours suivants, le jeune homme tente d’alerter l’administration pénitentiaire par tous les moyens, se sentant menacé par son codétenu de 25 ans au casier déjà chargé, condamné à six mois de prison pour une affaire de stupéfiants. En vain : le 9 octobre, le corps de Robin Cotta est retrouvé sans vie lors de la tournée de dis