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Libération
Justice

Un complice présumé de Mohamed Amra «remis à la justice française» après avoir fui en Thaïlande

Adonis C., 24 ans, considéré par plusieurs sources proches du dossier comme «très proche» du trafiquant, est arrivé en France ce mercredi 9 avril après s’être présenté fin mars aux autorités thaïlandaises.
Mohamed Amra escorté par des policiers hors de la Cour d'appel de Bucarest le 23 février 2025. (Daniel Mihailescu/AFP)
publié le 9 avril 2025 à 11h40

De nouveaux éléments dans la tentaculaire enquête sur l’évasion de Mohamed Amra. Un complice présumé du narcotrafiquant, dont l’évasion en mai 2024 a provoqué la mort de deux agents pénitentiaires, a été «remis à la justice française» ce mercredi 9 avril au matin, après avoir été incarcéré en Thaïlande où il avait fui, a déclaré le ministre de la Justice Gérald Darmanin.

Adonis C., 24 ans, considéré par plusieurs sources proches du dossier comme «très proche» du trafiquant plus connu sous le nom «La Mouche», s’était présenté fin mars aux autorités thaïlandaises. Il faisait l’objet d’une notice rouge d’Interpol.

Arrivé à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, l’homme est actuellement «en route» vers le tribunal judiciaire de Paris, escorté «par des policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI)», a précisé une source aéroportuaire à l’AFP.

Selon la procédure judiciaire, il doit y être présenté à un juge d’instruction pour son éventuelle mise en examen.

Un «membre actif du commando»

Parmi les 27 personnes mises en examen dans cette enquête tentaculaire figurent par ailleurs d’autres membres présumés du commando ayant attaqué aux fusils d’assaut le fourgon pénitentiaire qui transportait Mohamed Amra. Adonis C., lui, serait un «membre actif du commando», avait souligné une source proche du dossier au moment de l’émission de la fiche rouge d’Interpol. L’information judiciaire en cours devra confirmer ou infirmer son rôle dans l’évasion du narcotrafiquant.

Parmi les mis en cause figurent aussi des personnes soupçonnées d’être impliquées à divers degrés, dans la préparation de l’évasion ou dans la logistique de la fuite de Mohamed Amra, dont la cavale a duré neuf mois jusqu’à son arrestation fin février en Roumanie, ou de celle des autres membres du commando.