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Justice

Un «druide» découpe et fait bouillir sa victime : ouverture du procès de l’horreur en Aveyron

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Trois personnes sont jugées à partir de ce lundi 19 mai aux assises de l’Aveyron pour avoir tué, découpé, cuisiné et brûlé Georges M., alias «Diego». Au centre de ce sordide fait divers émerge la figure de Philippe S., druide autoproclamé multipliant les relations d’emprise.
La maison où des ossements de la victime ont été retrouvés, dans la commune de Brasc, dans l'Aveyron. (José A. Torres/MAXPPP)
publié aujourd'hui à 7h42

Avertissement

Cet article fait état de violences pouvant choquer.

Réfléchir à un plan pour voler un demi-kilo de cannabis. Choisir la cible : «Diego», personnage discret à la marge, réfractaire à la violence. Partir le soir avec un copain costaud, c’est plus sûr. Entrer dans la maison. Frapper, ligoter. Fouiller la maison. Ligoter de nouveau, la cible s’était échappée. Ligoter plus fort alors. Trop fort ? La cible ne respire plus. Faire disparaître le corps. Attendre plusieurs jours pour «respecter la transmigration de son âme».

Après avoir ouvert et évidé le corps, il a fallu prendre soin de ne pas percer les boyaux. Découper minutieusement, détacher les vertèbres une à une et brûler les viscères et la tête. Faire bouillir les autres bouts dans de l’eau et des produits chimiques. Ajouter des légumes et des herbes pour la masquer l’odeur insoutenable. Enterrer les restes. Faire croire aux proches que la cible est partie loin. Tenter de toucher ses aides sociales. Se faire attraper.

Philippe S., Nathalie C. et Loup B. comparaissent à partir de ce lundi 19 mai devant les assises de Rodez pour avoir enlevé, séquestré, tué puis découpé et fait bouillir dans des marmites Georges M., alias Diego, 60 ans, entre Brasc et Coupiac, en Aveyron. L’affaire, gore et teintée d’absurdités en cascade, fascine t