Comme souvent, c’est un fait divers médiatique qui a attiré l’attention. Communautés spirituelles, écovillages ou organisations isolées, éloignées au maximum d’une civilisation considérée comme nocive : le cas d’Alex Batty, jeune Britannique réapparu de façon spectaculaire fin décembre après plusieurs années d’errance dans les contreforts des Pyrénées, a réveillé les fantasmes. Gourous et autres sectes ont tapé l’incruste dans les imaginaires collectifs quand le procureur de la République de Toulouse a décrit le groupe nomade dans lequel évoluait l’adolescent, misant seulement sur son potager et des panneaux solaires entre deux lieux de vie temporaires, à la recherche d’alliés pour tenter de pérenniser ce mode de vie alternatif.
Reportage
Aux autorités françaises, l’adolescent a parlé de «communauté spirituelle itinérante», sans jamais réellement entrer dans les détails. Alex Batty réfute depuis le début le terme de «secte» ou la théorie d’une éventuelle dérive s