C’est une des histoires dans l’histoire du dossier façon poupées russes sur les coulisses sulfureuses du PSG. Son président, Nasser al-Khelaïfi (NAK), a-t-il été espionné personnellement par des membres d’une officine qui, au départ au moins, devait opérer pour le compte du club ? Voilà l’une des nombreuses questions que se posent les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), chargées des vastes investigations sur des acteurs clés du club de football de la capitale. Grenouillant dans les coulisses du PSG, avant d’y être formellement embauché comme référent-supporteur pendant quasi quatre ans (2018/2022), un ex-policier de la DGSI, Malik Nait-Liman possédait sur un disque dur, selon des documents d’enquête que Libération a pu consulter, «un mois d’enregistrement vidéo dans une chambre utilisée par [NAK] et une jeune femme».
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Ces images proviennent d’une microcaméra «qui filmait en continu l’intérieur d’une chambre d’un appartement occupé par L.V.», notent les policiers. Et d’ajouter : «L’exploitation permettait la découverte de plusieurs milliers de séquences vidéo d’environ 3 minutes chacune. Ces enregistrements couvraient la période du 13 juillet 2018 au 6