Le décor de la ville n’est plus le même, les arènes de Nîmes remplacent les remparts d’Avignon. Du côté du tribunal, la salle d’audience s’est considérablement rétrécie. Un seul accusé, Husamettin Dogan, occupera le banc de la défense, bien loin des grappes d’hommes qui se confortaient les uns les autres fin 2024, face à un Dominique Pelicot en position de surplomb. Pour la cour d’appel de Nîmes, qui accueille du 6 au 9 octobre le procès en appel de l’un des accusés de l’affaire des viols de Mazan – où 51 hommes ont été reconnus coupables en décembre 2024 – tout a changé, mais rien n’a changé. L’afflux médiatique est à la hauteur du retentissement de la première instance : 70 médias ou sociétés de production ont été accrédités. L’intérêt populaire et militant ne devrait pas non plus être démenti : des mobilisations féministes en soutien à Gisèle Pelicot sont d’ores et déjà prévues tout au
Justice 
Viols de Mazan : en appel, le procès d’un «échantillon» de l’affaire
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Un seul des 51 hommes condamnés en première instance comparaîtra à partir de ce lundi 6 octobre devant la cour d’appel de Nîmes. Un procès diamétralement différent du précédent, qui suscite toujours un engouement médiatique et populaire.
Gisèle Pelicot, à Avignon, le 19 décembre 2024, jour du verdict du procès de Mazan. (Arnold Jerocki/Libération)
Publié le 05/10/2025 à 20h48
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