Emmanuel Macron va passer le week-end avec Albert II. Mine de rien, c’est la première visite d’Etat d’un président français à Monaco depuis François Mitterrand. Le prétexte est de se rendre en commun à l’ouverture de la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan, qui se tient cette année à Nice, voisine du Rocher. La principauté se flatte en effet d’un penchant affirmé pour l’océanographie, avec un musée du même nom inauguré en 1910 et un temps dirigé par le commandant Cousteau. Cela remonte au prince Rainier 1er, trisaïeul d’Albert, qui avait multiplié au début du XXe siècle les expéditions scientifiques, en Arctique ou au Cap Vert.
Mais il y a un revers de la médaille. Monaco, principauté d’à peine deux km2, se sent à l’étroit. Et multiplie donc les extensions en