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Pompes funèbres : le lanceur d’alerte attaqué en diffamation relaxé après «beaucoup de plumes perdues»

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Jonathan, ancien salarié du groupe Funecap, a enduré des années d’un combat solitaire jusqu’à la décision du tribunal correctionnel de Paris, ce vendredi 10 octobre.

Dans une entreprise familiale de pompes funèbres, à Vesoul, en 2020. (Emmanuel PIERROT/Photo Emmanuel Pierrot )
Publié le 17/10/2025 à 16h33

«L’histoire du pot de terre, vous voyez ?» Jonathan aura 42 ans le jour de la fête des morts. Libération vient d’apprendre sa relaxe dans un procès en diffamation intenté par le géant des pompes funèbres, Funecap. Le groupe a dix jours pour faire appel. Sa victoire est relative – «le tribunal a estimé qu’il n’avait pas eu la maîtrise du contenu de l’article de presse litigieux, et ne pouvait donc être jugé comme complice de diffamation», explique son avocat, Me Ilyacine Maallaoui. Jonathan rêve toujours d’un jugement sur le fond, que son alerte qu’il lui a tant coûtée, serve «vraiment».

Il fut le premier à dénoncer les dérives actuelles dans le secteur des pompes funèbres. Son témoignage dans le Parisien en 2021, a un fort écho à l’époque. Raconter les dessous du métier, les cadences de travail ou même les petites joies est risqué. On a vite fait de se griller dans le milieu. Le