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Pont aérien à Mayotte : pour acheminer les denrées, un ballet bien organisé

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Opérationnelle depuis lundi 16 décembre, la chaine logistique d’aide humanitaire gagne rapidement en efficacité, en dépit des dégats subis par les infrastructures de transports.
Un militaire français participe à l'acheminement de fournitures à destination de Mayotte, à la Réunion le 17 décembre. (Gonzalo Fuentes/REUTERS)
par Hugo Bachelet et Axelle Debaene
publié le 17 décembre 2024 à 21h14

Une tour de contrôle détruite, des pistes constellées de débris, une signalisation hors service… Le pont aérien mis en place pour venir en aide à la population de Mayotte se heurte depuis ce week-end aux dégâts causés par le cyclone Chido sur les infrastructures de l’île, notamment son unique aéroport, Marcel Henry. Les vols commerciaux sont évidemment suspendus, et «seuls des avions militaires ou civils opérant en mode dégradé et uniquement de jour peuvent s’y poser», constatait mardi 17 décembre le ministère de l’Intérieur. Qui espère toutefois une amélioration prochaine, puisque des «moyens de signalétique nocturne» devraient être «rapidement opérationnels». De quoi accélérer la cadence pour acheminer renforts humains, vivres et matériels à destination de l’archipel français ?

Opérationnel depuis lundi matin, le pont aérien «monte en puissance pour livrer les denrées vitales», tentait d’ailleurs de rassurer le