Partout en France, les sirènes des pompiers vont hurler à midi, ce jeudi 2 mai. L’essai mensuel du système d’alerte et d’information des populations (SAIP) a simplement été décalé de l’habituel mercredi au jeudi, à cause de la fête du travail du 1er Mai, explique le ministère de l’Intérieur. Un tel cas de figure s’était déjà produit le 1er novembre 2023, pour la Toussaint, qui tombait également un mercredi.
A quoi servent ces alertes ?
Ces sirènes ont été mises en place après la Seconde Guerre mondiale. L’objectif de les faire fonctionner tous les premiers mercredis du mois est de vérifier leur bon fonctionnement, au cas où la sirène devrait sonner pour une véritable urgence. Ces sonneries, hors essai, servent à alerter «une population exposée, ou susceptible de l’être, aux conséquences d’un événement grave imminent ou en cours», explique le site du ministère de l’Intérieur. Cela peut être «un sinistre de sécurité civile, d’origine naturelle ou technologique».
Tous les premiers mercredis du mois à midi, sauf exception, les 2 133 sirènes de France, donc, résonnent partout sur le territoire. Cet essai mensuel ne comprend qu’un seul cycle d’une minute et 41 secondes très exactement, alors que le véritable signal d’alerte, hors essai, enchaîne trois cycles, séparés par un intervalle de 5 secondes, précise le ministère de l’Intérieur.
Comment réagir en dehors des tests ?
Si les sirènes se déclenchent en dehors des temps de test, «la population doit appliquer les comportements réflexes de sauvegarde, comme se mettre en sécurité et se tenir informé», recommande le ministère. En fonction des situations, les autorités préciseront la conduite à tenir, se confiner ou évacuer. Le ministère conseille aussi de se constituer un kit d’urgence pour parer aux situations d’urgence.