A peine une heure après son ouverture, le parking est déjà plein. Il faut donc se garer dans la petite zone pavillonnaire voisine et rejoindre à pied la salle de la Carrière de Saint-Herblain (Loire-Atlantique), ses diseurs de bonne aventure, chamans et autres énergéticiens, aficionados de médecines alternatives et de surnaturel. C’était ce week-end, à quelques giratoires du périphérique nantais, un salon deux en un : celui du «bien-être, des médecines douces et des arts divinatoires» d’un côté, et celui «du paranormal» de l’autre. Au total, une quarantaine d’exposants, médiums, coach en colorimétrie, passeurs de défunts, nettoyeurs de lieux, vendeurs d’objets énergétiques, de pierres magiques, de pendules…
Une cour des miracles qui, selon l’organisateur, a attiré environ 6 000 personnes sur deux jours, avec cette particularité : ce rendez-vous, un parmi tant d’autres en France, se tenait la même semaine que la parution du rapport annuel de la Mission interministérielle de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Quelque 240 pages sur l’inquiétante montée des phénomènes sectaires dans un contexte de conflits armés, d’ince