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Justice

Procès de Nicolas Sarkozy sur les soupçons de financement libyen : des demandes de nullité en rafale

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Procès Sarkozy : l'ancien président face à la justicedossier
Le tribunal correctionnel dira ce jeudi si le procès de l’ex-chef d’Etat pour soupçons de financement illégal de sa campagne 2007 par la Libye de Kadhafi pourra se poursuivre sans encombres.
Nicolas Sarkozy à 'ouverture de son procès au tribunal de Paris, lundi 6 janvier. (Denis Allard/Libération)
publié le 8 janvier 2025 à 20h59

Avant d’aborder le fond de l’affaire qui voit Nicolas Sarkozy dans un cinquième procès en cinq ans, poursuivi notamment pour «corruption» et «association de malfaiteurs» pour le financement présumé de sa campagne présidentielle de 2007, le tribunal a examiné mercredi les traditionnelles demandes de nullité des poursuites. L’occasion pour les avocats de la défense de surjouer l’indignation sur une procédure mal ficelée à leurs yeux.

Cela commence par la bonne vieille prescription pénale, plaidée par les avocats de Khaled Bughsan, homme d’affaires saoudien non présent à la barre et qui fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. C’est par ses comptes bancaires que Claude Guéant, son ex-bras droit d’alors qui deviendra par la suite secrétaire général de l’Elysée et ministre de l’Intérieur, avait pu vendre deux obscurs tableaux flamands pour un demi-million d’euros (évalué à dix fois moins par certains experts) lui permettant de s’acheter un appartement. «On lui reproche un virement bancaire de février 2008, alors que l’enquête n’a été ouverte qu’en 2