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«Promesses non tenues» et «ambitions contrariées» : un rapport parlementaire dénonce une nouvelle fois les retards de la loi handicap

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Après six mois de travail, les députés Sébastien Peytavie et Christine Le Nabour ont rendu un rapport d’évaluation de la loi du 11 février 2005. Ils appellent à une redéfinition du handicap et à sa désinstitutionnalisation.
Lors d'une manifestation à Paris le 10 février à l'occasion des 20 ans de la loi handicap. (Cha Gonzalez/Libération)
publié le 9 juillet 2025 à 19h21

«C’est un rapport conséquent mais le sujet de la loi de 2005 était conséquent», s’excuse en souriant le député Génération·s Sébastien Peytavie, co-rapporteur du texte. Vingt après la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, les députés de la commission des affaires sociales ont rendu un pavé de 330 pages, comprenant 86 recommandations, concluant ainsi leur mission d’évaluation de cette loi phare dans le champ du handicap. Un rapport-bilan qui rejoint et vient compléter ceux déjà dressés cette année par le Conseil économique, social et environnemental et le Sénat, en dénonçant des «promesses non tenues»