«Tu casses, tu répares ; tu salis, tu nettoies ; tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter.» La punchline du furtif Premier ministre Gabriel Attal avait fait mouche lors de son discours de politique générale, en janvier. Et résumait parfaitement sa position d’autorité et de fermeté vis-à-vis des jeunes qui s’étaient révoltés, l’été précédent, en réaction à la mort de Nahel Merzouk, tué par un tir policier à Nanterre (Hauts-de-Seine). «D’habitude, après des violences urbaines, des annonces sociales sont faites, au niveau de la politique de la ville, de la rénovation urbaine… énonce Emma Huet, chargée de mission à la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). Ce qui distingue 2023, c’est que
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Quartiers populaires : la CNCDH appelle à une convention citoyenne pour intégrer les jeunes dans les politiques publiques
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Mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterredossier
Au stade du quartier de Valdegour, à Nîmes (Gard), le 14 février 2013. (Yohanne Lamoulère//Tendance Floue)
par Elsa Maudet
publié le 20 décembre 2024 à 7h00
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