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Quartiers populaires : la CNCDH appelle à une convention citoyenne pour intégrer les jeunes dans les politiques publiques

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Mort de Nahel, tué par un tir policier à Nanterredossier
Dans un avis révélé par «Libération», la Commission nationale consultative des droits de l’homme plaide pour un meilleur accès aux droits de ces jeunes, solution selon elle pour éviter que n’éclatent de nouvelles émeutes.
Au stade du quartier de Valdegour, à Nîmes (Gard), le 14 février 2013. (Yohanne Lamoulère//Tendance Floue)
publié le 20 décembre 2024 à 7h00

«Tu casses, tu répares ; tu salis, tu nettoies ; tu défies l’autorité, on t’apprend à la respecter.» La punchline du furtif Premier ministre Gabriel Attal avait fait mouche lors de son discours de politique générale, en janvier. Et résumait parfaitement sa position d’autorité et de fermeté vis-à-vis des jeunes qui s’étaient révoltés, l’été précédent, en réaction à la mort de Nahel Merzouk, tué par un tir policier à Nanterre (Hauts-de-Seine). «D’habitude, après des violences urbaines, des annonces sociales sont faites, au niveau de la politique de la ville, de la rénovation urbaine… énonce Emma Huet, chargée de mission à la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH). Ce qui distingue 2023, c’est que