«Xavier Niel, je te déteste, je te propose de racheter l’US Créteil-Lusitanos au 1 Rue Vasco de Gama 94460 Valenton.» Voilà le message expédié en novembre au mogul de la tech et des médias, façon kick and rush, par un fan du club cristolien qui végète en quatrième division. Le milliardaire tweete illico un «me chauffe pas». Six mois plus tard, box to box : le fondateur d’Iliad annonce son OPA sur le club de la préfecture du Val-de-Marne, où il a poussé. Son credo : «Kaaris a mis la lumière sur Sevran, moi, je veux mettre la lumière sur Créteil.» La famille de son beau-père, Bernard Arnault, n’a pas grandi dans le XIIIe, lieu du stade Charléty où s’égaie le Paris Football Club, mais pourrait voir dès ce vendredi 2 mai le rêve d’accès à la Ligue 1 se concrétiser alors qu’elle vient d’en prendre les manettes. Quand
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Rachat de l’US Créteil-Lusitanos par Xavier Niel : un nouvel exemple de la «football managérisation» en France
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Xavier Niel, à Paris, le 10 février 2025. (Ludovic Marin/AFP)
par Christian Losson
publié le 2 mai 2025 à 17h48
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