Souhaitée par l’Elysée et portée par le recteur de la Mosquée de Paris et trois fédérations, l’instance est contestée par le président du CFCM.

Réunis à Lourdes, les 450 congrégations et ordres catholiques ont annoncé ce vendredi la création d’une instance de reconnaissance et de réparations des victimes de violences sexuelles dans l’institution.

Aujourd’hui âgé de 76 ans, il avait jusque-là évité l’incarcération pour des raisons de santé. Il doit être présenté à un juge et incarcéré dans la foulée, confirme à l’AFP une source policière.

Deux jours après la clôture de l’assemblée plénière de la Conférence des évêques de France à Lourdes, la présidente de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation a détaillé la mission prochaine de sa structure.

Alors que les évêques de France ont annoncé ce lundi la création d’une Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation de l’Eglise, ils ont désigné la juriste comme présidente.

Retrouvez toute l'actualité de ce lundi.

Mission d’inspection, instance d’indemnisation des victimes, abandon de l'appel aux dons des fidèles... L’épiscopat a lâché du lest sur tous les dossiers, un mois après la publication du rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l'Eglise.

Ce lundi, les évêques réunis à Lourdes ont discuté de la réparation des victimes et décidé la mise en place d’une instance indépendante dédiée à leur reconnaissance dirigée par la juriste Marie Derain de Vaucresson.

Réunis à Lourdes un mois après la publication du rapport de la commission Sauvé, les évêques français demandent à François d’envoyer «quelqu’un» de confiance pour «examiner» le dispositif de réparations.

Un mois après la publication du rapport Sauvé, les évêques ont reconnu la responsabilité collective de l’Eglise dans les violences sexuelles commises en son sein. Une déflagration liée à la honte des prêtres et l’indignation des fidèles.

«Libération» a révélé vendredi qu’une messe diffusée dans l’émission de France 2 le 24 octobre a notamment été célébrée par le père A., condamné en 2007. Le religieux a en outre vu son ministère lui être retiré.

Réuni en assemblée plénière à Lourdes, l’épiscopat français réfléchit aux dispositifs permettant d’indemniser les centaines de milliers de victimes d’actes pédocriminels depuis les années 50.

Réunis samedi à Lourdes, les prélats, après avoir reconnu vendredi la responsabilité institutionnelle de l’Eglise catholique, ont «fait mémoire» pour les quelque 330 000 victimes de pédocriminalité depuis les années 50.

Les 120 évêques réunis en plénière à Lourdes ont voté, vendredi matin, un texte qui, outre la responsabilité institutionnelle, reconnaît le caractère systémique des violences sexuelles.

Réunie à Lourdes depuis mardi, la hiérarchie catholique a reconnu le rôle de l’institution dans les milliers d’agressions sexuelles récemment mises au jour par le rapport Sauvé.

La messe du 24 octobre du «Jour du Seigneur» a notamment été célébrée par un prêtre condamné pour atteinte sexuelle sur mineur en 2007, quelques semaines après la publication du rapport choc de la Ciase sur la pédocriminalité dans l’Eglise.

La hiérarchie catholique se réunit à partir de ce mardi à Lourdes pour une assemblée largement consacrée aux suites à donner au rapport Sauvé, et notamment à la question d’une éventuelle reconnaissance de la responsabilité de l'institution.

Après l’attaque terroriste qui a fait trois morts, le prêtre tente d’insuffler de la couleur et de la douceur en ces lieux, mais pour les Niçois, ils sont toujours «étiquetés», marqués par la mort.

Avec plus de 7 millions de pratiquants réguliers en France, la pratique est un phénomène de société. Spécialiste de l’hindouisme et directrice d’une «encyclopédie» consacrée à la discipline, Ysé Tardan-Masquelier revient sur son succès.

Entre le prédicateur musulman et l’essayiste condamné en 2011 pour provocation à la discrimination raciale, on pourrait penser que les relations sont orageuses. En réalité, une alliance manifeste contre les femmes semble les unir.

Les évêques français ont invité une partie des collectifs de victimes de violences sexuelles à participer à leur assemblée plénière à Lourdes, du 2 au 8 novembre. Déplorant une «mascarade», celles-ci hésitent à s’y rendre.

Le Premier ministre, qui se rend à Rome pour rencontrer son homologue italien Mario Draghi, sera reçu en audience privée par le pape François, alors que l’Eglise de France est confrontée aux révélations du rapport sur les abus sexuels.

Le chef des évêques de France, convoqué ce mardi par le ministre de l’Intérieur après ses propos polémiques, s’est vu rappeler le principe de la primauté des lois de la République sur le droit canon.

Le chef des évêques doit s’expliquer après avoir affirmé que le droit canon était supérieur à la loi de la République. Une polémique mal perçue par des croyants abasourdis par les révélations sur la pédocriminalité dans l’Eglise.

Après les révélations du rapport Sauvé, il est nécessaire d’une part de respecter la libération de la parole et d’autre part de maintenir l’étanchéité nécessaire entre vie publique et confessions religieuses.

L’archevêque et président des évêques de France, pourtant policé et connus pour maîtriser ses émotions et ses dossiers, a surpris en affirmant que le secret de la confession était «plus fort que les lois de la République».

La démission de l’ensemble des évêques de France serait «la seule issue honorable» pour les trois signataires, dont le cofondateur de l’association de victimes La parole libérée, François Devaux.

A l’église de Notre-Dame-de-Lorette, à Paris, les fidèles étaient plus nombreux qu’à l’accoutumée au terme d’une semaine éprouvante pour les catholiques, chamboulés par la publication du rapport Sauvé.

En réaction à la publication du rapport de la Ciase sur la pédocriminalité dans l’Eglise, influenceurs catholiques et simples croyants se mobilisent sous le hashtag #AussiMonEglise pour réclamer des changements au sein de l’institution.

Le ministre de la Justice a répondu à la déclaration du président de la Conférence des évêques, qui affirmait que le secret de la confession était «plus fort que les lois de la République».

De Luçon à l’affaire Preynat, l’ancien archevêque de Lyon a eu connaissance de cas d’agressions sexuelles commises par des religieux. En ignorant les victimes , il a participé à la perpétuation de l’impunité et du silence dans l'Eglise.

Au lendemain de son invitation au micro de France Info, le président de la Conférence des évêques de France sera convoqué au ministère de l’Intérieur la semaine prochaine

L’Eglise lie le pouvoir des ecclésiastiques à un contrôle strict de la sexualité au sein du sacerdoce. Ils sont contraints de se taire s’ils ne se sentent pas conformes à la règle.

Rencontre mécréante avec le chanteur populaire qui a le mysticisme au cœur et donne désormais des concerts dans des abbayes et des basiliques.

Sur la question cruciale des réparations, l’épiscopat a pris de vitesse la commission en mettant en place, avant la remise du rapport choc, un fonds de dotation, abondé notamment par les fidèles. Chez les victimes, la colère monte.

Au lendemain de la publication d’un rapport sur les crimes sexuels dans l’Eglise, l’avocat catholique Jean-Pierre Mignard estime que les prêtres doivent dénoncer les atteintes à une autorité supérieure.

Le président de la République et le pape François ont prononcé des mots forts au lendemain de la publication du rapport Sauvé sur les victimes de crimes sexuels au sein de l’Eglise française.

Le rapport remis par Jean-Marc Sauvé, qui fait état de 330 000 victimes de violences sexuelles par des religieux ou dans des lieux ecclésiaux depuis 1950, a secoué l’épiscopat, lequel évoque des réparations.

Pour les fidèles et le prêtre rencontrés par «Libération», l’ampleur des révélations sur les violences sexuelles dans l’Eglise est difficile à appréhender.

Le rapport choc de la Ciase montre notamment que les violences sexuelles sont particulièrement fréquentes au sein de l’Eglise, en comparaison avec d’autres institutions, comme l’école.