Pour la version française, il faudra encore attendre un peu. Mais jeudi, une semaine jour pour jour après les funérailles papales, les mémoires de Georg Gänswein, le secrétaire particulier du défunt Benoît XVI, ont été publiés en Italie. Sous le titre, que l’on peut traduire en français par Rien que la vérité, ma vie au côté de Benoît XVI, «Bel Giorgio», comme l’a surnommé la presse italienne en référence à son allure de play-boy ecclésiastique, raconte l’envers du décor des quasi trois décennies passées auprès de son mentor. De sulfureuses confidences ? Pas tant que ça, malgré le tapage qui a été fait autour du livre alors même que le défunt pape n’était pas encore enterré, l’éditeur Piemme annonçant la révélation des «sombres manœuvres» qui ont entravé le pontificat de Benoît XVI et Gänswein s’épanchant, à droite et à gauche, dans la presse internationale en attaquant François.
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La publication des mémoires de secrétaires particuliers de personnalité est, en soi, un genre littéraire. Y compris au Vatican. Le très influent Stanislaw Dziwisz, le factotum de Jean-Paul II, a lui aussi écrit ses souvenirs. Tout comme l’incontournable religieuse allemande Pascalina Lehnert, au service de Pie XII pendant plus de quarante ans, détestée à la curie romaine et virée du jour au lendemain. Mais l’