La silhouette, enveloppée de noire, est frêle. Le patriarche de Constantinople, Bartholomée 1er, porte aussi une barbe blanche comme les vieux sages. Connu sous le surnom de «patriarche vert», le chef spirituel de l’orthodoxie est une des personnalités internationales qui porte depuis longtemps le combat pour l’environnement. «L’heure est grave», a-t-il alerté, mardi 4 novembre à Lourdes (Hautes-Pyrénées), devant une centaine d’évêques français, déplorant «le culte renouvelé de la force brute qui unit le paganisme archaïque et le technicisme moderne».
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A quelques jours de l’ouverture de la COP30 à Bélem (Brésil), le leader religieux était l’invité spécial de l’épiscopat catholique, en ouverture de son assemblée plénière, une façon de marquer l’implication de l’Eglise catholique dans cette question. Pour le patriarche de