La guerre des piscines va-t-elle trouver son épilogue ? Le projet d’un nouveau règlement pour les piscines municipales de Grenoble, qui doit être adopté lundi 16 mai, a provoqué un (énième) bras de fer entre le maire écologiste de la ville, Eric Piolle, et le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez. En cause, la liberté vestimentaire quasi totale accordée aux nageurs.
Reportage
La majorité rouge, verte et citoyenne de Piolle soumet ce lundi un texte rendant possible de fait le port de maillots de bain couvrants, que l’on appelle burkinis lorsqu’ils sont portés par des femmes pour des raisons religieuses. Mais pas que. Les shorts de bain moulants seront également autorisés, de même que les tee-shirts anti-UV mais aussi la pratique des seins nus pour celles qui le souhaitent.
«Demain, dans nos piscines, je veux que chacun puisse se rafraîchir vêtu·e ou dévêtu·e comme il /elle veut, tant que la loi est respectée. Oui, les seins des femmes pourront être libérés, comme ceux des hommes, avait insisté début mai le maire grenoblois. Vous voulez venir les seins nus, venez les seins nus. Vous voulez venir avec un maillot couvrant pour vous protéger du soleil ou pour une raison religieuse, vous pouvez le faire aussi !»
«Soumission à l’islamisme»
Face à la majorité conduite par Eric Piolle, les oppositions tempêtent depuis des mois sur cette question du burkini. La droite grenobloise regroupée derrière Ala