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Bilan

Câlinothérapie envers les cardinaux, gages sur la lutte contre les VSS, clarifications sur l’Ukraine : les cent premiers jours de Léon XIV

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Depuis son élection le 8 mai, le nouveau pape traverse une sorte d’état de grâce, où tradis et partisans de François semblent le ménager. En attendant sa première encyclique, Robert Francis Prevost s’attache à rassurer.
Le pape Léon XIV dirige une messe à Rome, dans le cadre du Jubilé de la jeunesse, le 3 août 2025. (Filippo Monteforte/AFP)
publié le 10 août 2025 à 15h51

Svelte, alerte, sportif, souriant, le nouveau pape, qui fêtera ses 70 ans le 14 septembre, a paradoxalement donné un coup de jeune à la papauté. Pour Léon XIV, c’est l’état de grâce, depuis son élection, le 8 mai. Ce qui, en soi, n’est pas surprenant. Mais Robert Francis Prevost a cette singularité qu’il plaît à toutes les franges du catholicisme, des plus «tradis» qui espèrent qu’il reviendra rapidement sur les restrictions imposées en 2021 par le pape François à la célébration de la messe en latin, aux plus ouverts qui voient en lui l’héritier revendiqué du jésuite argentin.

Cette popularité est fondée, légitimée par son élection triomphale, il y a trois mois. De ce que l’on sait de la façon dont il a été élu les 7 et 8 mai, dans la chapelle Sixtine – les cardinaux sont tenus au secret sous peine d’excommunicat