Il est des élections attendues, sans contestation. Comme celle de Jean-Marc Aveline, l’archevêque de Marseille, que ses pairs viennent de porter, ce mercredi 2 avril à Lourdes, à la présidence de la Conférence des évêques de France (CEF). Un choix comme une évidence, dès le premier tour et à plus de deux tiers des suffrages, pour succéder à Eric de Moulins-Beaufort, l’archevêque de Reims, qui laisse sa charge au terme de deux mandats difficiles, marqués par la gestion compliquée du scandale des violences sexuelles dans l’Eglise catholique. «C’est une personnalité consensuelle», dit-on, unanimement, de Jean-Marc Aveline. Le Marseillais, âgé de 66 ans, a, de fait, une rondeur et une faconde qui séduisent et qui rassurent. Cette personnalité conviviale et chaleureuse contraste singulièrement avec la distance et la réserve de Moulins-Beaufort, à la gouvernance réputée solitaire, voire parfois autoritaire.
Aux yeux des quelque 120 évêques françai