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Libération
Reportage

«Ce n’était pas le moment» : lors des festivités du nouvel an juif, la reconnaissance de l’Etat de Palestine passe mal

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«Libération» a passé Roch Hachana dans une synagogue parisienne puis dans un repas entre amis, où les témoignages d’antisémitisme se sont mêlés à l’incompréhension de la démarche d’Emmanuel Macron.

Le rabbin Yann Boissière à la synagogue de Beaugrenelle, à Paris, le 22 septembre 2025. (Albert Facelly/Libération)
ParBernadette Sauvaget
Journaliste - Société
Publié le 23/09/2025 à 12h55

«J’ai 75 ans. Et j’ai connu les années où l’on pouvait entrer et sortir librement de la synagogue.» Assis sur le canapé noir et confortable à l’entrée du centre communautaire de Beaugrenelle, à Paris, Marc Konczaty, ancien président du Mouvement juif libéral de France, a la nostalgie de ce temps-là, celui où il n’y avait pas d’imposantes mesures de sécurité. C’est loin déjà. C’était au siècle dernier… Ce lundi 22 septembre au soir, pour les festivités de Roch Hachana (le nouvel an juif, l’un des grands moments de la vie communautaire), une dizaine d’agents de sécurité contrôlent strictement l’accès et une voiture de police est stationnée à proximité. La sécurité a été renforcée, une nouvelle fois, en réaction à la violente montée de l’antisémitisme qui a suivi la tuerie de masse commise en Israël le 7 octobre 2023 par les terroristes du Hamas.

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