Au commencement, il y a eu un petit-déjeuner, le 26 juin 2018, au palais Farnèse, la splendide ambassade de France auprès de l’Italie. Le président Emmanuel Macron s’apprêtait à rendre visite – pour la première fois – au pape François. Avant le rendez-vous, le chef de l’Etat français échangeait avec les responsables de la communauté catholique Sant Egidio. De là naissait une amitié avec l’universitaire Andrea Riccardi, le fondateur de ladite communauté, personnalité qui pèse religieusement et politiquement en Italie, l’une des voix écoutées par le pape François – qui en écoute très peu. Andrea Riccardi, brillant, engagé, influent, a ce qu’il faut pour plaire à Emmanuel Macron. Les deux hommes ont continué à échanger. Et l’universitaire italien a invité son ami Emmanuel à ouvrir, ce dimanche, ses rencontres interreligieuses pour la paix.
L’une des idées-forces de Sant Egidio est que le dialogue entre les religions favorise un monde pacifique et constitue un creuset pour la paix, notion à interroger à