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Episcopat : encore des tartufferies à Lourdes ?

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Pédocriminalité dans l'Eglisedossier
Malgré sa volonté de transparence, le patron des évêques catholiques, Eric de Moulins-Beaufort, laisse planer des zones d’ombre dans l’affaire Santier.
L'évêque Michel Santier lors d'une manifestation religieuse à Notre-Dame de Paris, le 30 mai 2017. (Corinne Simon/Hans Lucas)
publié le 8 novembre 2022 à 15h55

Sous pression d’une base catholique qui ne décolère pas, Eric de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France (CEF), a voulu jouer la transparence lundi lors de son intervention devant la presse à Lourdes. Et l’humilité. A titre personnel, il a avoué – et c’est tout à son honneur – des «insuffisances» dans le traitement de l’affaire Santier, l’ex-évêque de Créteil et de Luçon adepte des strip-confessions. Cependant les révélations concernant le cardinal Jean-Pierre Ricard, figure majeure du catholicisme des années 2000, ont détourné l’attention des zones d’ombre qui subsistent dans l’affaire Santier.

D’après les informations fournies et la chronologie officielle, il apparaît clairement que Moulins-Beaufort, le nonce apostolique Célestin Migliore (l’ambassadeur du Vatican à Paris), Michel Aupetit, alors archevêque de Paris, et Dominique Blanchet, nommé en décembre 2020 à la tête du dio