A l’écran s’affiche une fresque du graffeur Lekto, peinte en 2022 à Avignon (Vaucluse). C’est une caricature de Jacques Attali. L’économiste connu, de confession juive, est représenté en marionnettiste contrôlant un petit Emmanuel Macron, réduit à un ersatz de Pinocchio. La peinture murale est-elle antisémite ? C’est la question que les stagiaires, en ce vendredi de fin septembre, se posent ensemble. Pour planter le débat, deux d’entre eux s’adonnent d’abord à un jeu de rôles. Valentine interroge Nathanaël : «Pourquoi as-tu posté cela sur les réseaux sociaux ?» Réponse : «Je trouvais l’image rigolote. Elle se moque du Président.»
Reportage 
«Face à la vague d’antisémitisme, ils viennent là pour mieux comprendre» : à Paris, une formation pour renouer le dialogue
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Une douzaine de personnes, majoritairement juives, ont pris part à un stage de lutte contre l’antisémitisme dans la capitale, fin septembre. Certaines espèrent ainsi avoir les armes intellectuelles pour mobiliser leurs cercles militants de gauche, considérés trop insensibles au sujet.
Jonas Pardo, animateur de stages de lutte contre l’antisémitisme, à Paris, le 26 septembre 2025. (Camille MCOUAT/Libération)
Publié le 06/10/2025 à 6h57
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