Tandis que le bilan des pertes demeure incertain (au moins 200 morts) et son origine très discutée, Israël en rejetant la responsabilité sur le jihad islamique, l’explosion à l’hôpital Al-Ahli Arabi à Gaza, dans la soirée du mardi 17 octobre, suscite une indignation générale à travers le monde et des manifestations dans plusieurs pays arabes, notamment en Jordanie et en Tunisie. Ces derniers jours, des Gazaouis, ne pouvant fuir vers le sud de l’enclave palestinienne malgré l’ultimatum de l’Etat hébreu, avaient, en effet, cherché refuge dans l’enceinte de l’hôpital Al-Ahli Arabi et espéraient être ainsi à l’abri des bombardements.
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Toutefois, le samedi 14 octobre à l’aube, des roquettes avaient déjà touché l’établissement médical. Selon le diocèse anglican (épiscopalien selon la terminologie américaine) de Jérusalem, quatre membres de l’équipe médicale avaient alors été touchés. Deux étages supérieurs avaient été gravement endommagés, ceux dédiés au dépistage des cancers, et des appels à d